Alexander a le corps d’un jeune adulte de taille basse, atteignant les 1m60 de hauteur. D’une allure svelte, sa taille reste assez fine, quelques parties de son corps se trouvent être “creusées”. Pesant environ les 53 kg, le jeune homme a gagné une légère musculature naturelle. Par ailleurs, ce même corps est fortement marqué, mais cela reste dissimulé sous la dizaine de bandages. En effet, le pauvre enfant Dillama est souffrant, ayant de nombreuses traces de sang, des boutons de fièvre, tous dissimulés sous les bandages. De plus, sur l’ensemble de ce corps frêle ; que cela soit les jambes, les bras, le torse ; une dizaine de cicatrices prônent sur ce corps à la peau blanche. Des vestiges du passé sont encore vifs, pouvant attirer l’attention des plus curieux des hommes, ou tout simplement l'horreur. Son corps reste parfois voûté, par crainte de croiser un regard.

Ces pupilles, d’un jaune ocre, sont même visibles dans la nuit. Sur ce visage, il est difficile de cerner des éléments physiques : ses oreilles sont cachées, ses joues semblent être creusées et tachetées de sang, son front et son menton sont aussi dissimulés. Ses lèvres sont fines, tandis que ses yeux restent d’une certaine manière globuleux. Capillairement parlant, Alexander a les cheveux très longs et noirs. Habituellement, en tant que nomade et voyageur, il les attache en batailles pour montrer ses belles mirettes (ou par habitude). Cela lui donne l'image d'un être négligeable.



Son allure ressemble à celle d'un spectre, d’une momie sortie de Thriller Bark. Un être déchu, un triste parallèle à sa situation actuelle… Cherchant à apparaître neutre, il ne cherche que des habits aux teintes grises et brunes, en général assez simples. Il est nécessaire, voire essentiel, de dissimuler chaque parcelle de son corps. La crainte d’être jugé, d’effrayer les autres à cause des brûlures et des cicatrices. Un fantôme de tissus, un cocon de la frustration du jeune homme, utile pour lui-même, pour cacher sa nature.

“Beaucoup cherche à savoir qui je suis, à quoi je pense et ce que j’apprécie. Beaucoup ont cette curiosité gênante et parfois toxique à souhait. Il est vrai qu’on me dit “distant”. Mais j’aime à me rassurer que par rapport aux autres formes de vie, même les plus insignifiantes, ou même les plus aimantes, je dois l’être. En effet, les émotions, les sentiments… cette part humaine -fugace et vivace- ne fait que me trahir. On me voit si faible et si fragile, à porter des jugements et des attaques. Je pense que j’ai perdu cette parfaite conception, cette harmonie corporelle et spirituelle si divine. J’aimerai être fait ni d’os ni de chair, insensible aux maux, à la peine et à la mort, et cela m’énerve de me retrouver dans cet état de souffrance… être maladif, être si faible. Mais je ne suis pas quelqu’un qui se plaint volontairement et ouvertement. Ce serait… faire preuve de… toxicité ?

J’ai cette tendance à échapper aux discussions, surtout si mes interlocuteurs sont méprisables et gênants. Les plus prévenants, peu le sont à vrai dire, me regardent avec cette pitié nauséabonde. Il est bien naturel de préférer cela que des insultes, des blâmes ou des offenses physiques. C’est pourquoi je peux -parfois- me montrer hostile envers des étrangers... Une possibilité que j’essaie de modérer au mieux, en d’autres termes, je préfère m’isoler que d’intervenir dans les petites querelles et interactions belliqueuses. Mais difficile d’y échapper si le sujet de la dispute c’est vous-même.

Je peux me montrer introverti certes. Mais je ne manque pas d’intérêts pour mes semblables. J’aime pouvoir conter et discuter avec des personnes, même les plus insignifiantes -on se comprend même souvent-… Entre les parasites et les destructeurs, je préfère côtoyer les personnes simples et sincères. Comprenez-vous ? Ne soyez pas lourd, ou vindicateur. Je peux vous supporter, mais ma patience a… parfois, des limites. Et si vous devenez véritablement détestable, je ne l’oublierai pas… je ne peux pas. Et j’ai tout mon temps et tout mon silence pour me rappeler de vos actes envers ma personne. Je saurais vous rendre la pareil. Aussi… j’ai été plus … c’est les autorités qui le disent hein… Donc j’ai été plus d’une fois tombé dans une rage mortelle, et… à mon déplaisir, cette part est certainement volcanique. Je tente de tempérer ceci avec ma nature tempérée, mais n’attisez pas mon poison.

Je possède un véritable attachement aux autres, ou du moins les prémunir des dommages du temps et de la vie. En ne laissant rien transparaître, j’ai aussi le devoir de rester neutre et humble. La vantardise n’est certainement pas une chose que je fais, ou que j’apprécie.

On me trouve méprisant -ça se comprend avec mon… bref-. Tant mieux, si cela me permet de ne pas vous croiser, cela me va. Être négligeable, oublié, ou même conspué… je peux me sentir sain et sauf ainsi. Ah et je pense être assez honnête avec chacun d’entre vous. Donc, si ma vision vous déplaît, vous serez prévenu… m’en voulez pas. Je cherche votre sympathie, les interactions humaines sont faites de hauts et de bas. Je garde un respect pour le vivant, malheureusement, pour certains d’entre vous de facto : aka les méprisables, les détestables… L’honnêteté fait mal, mais au moins, je verrais si vous êtes digne de confiance.Tout ceci pour me décrire… désolé.”