-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

piercing the shining clouds, i fly away - ft. luxus [passé-groupe]
  Aller en bas 
 :: 

Blues

 :: 

North Blue

 :: 

Spider Miles

Hattori D. Taka
Xi - "Nair al Zaurak"
Messages :
209
Réputation :
1500
Berries :
00
Localisation :
South Blue
Hattori D. Taka
piercing the shining clouds, i fly away - ft. luxus [passé-groupe]
  -   Mar 13 Déc - 14:44

piercing the shining clouds i fly away

Clouds turned grey.
Thunderbird flew away.
Sailed a wild sea.
Life roared, again.

ft. Bradley D. Luxus

#1115 words

De tous temps, les voleurs ont glané une réputation presque noble, aux yeux de l'opinion publique. Ces derniers s'en sont toujours pris aux plus nantis, et le mythe du chipeur qui redistribue aux pauvres fait toujours sensation parmi les sociétés qui admettent les injustices économiques qui régissent les relations entre les différentes couches la composant. Peut-être qu'elles préfèrent croire à ces histoires pour justifier, aussi, une peur de la rébellion, un désamour de la liberté franche et, au fond, tout ce que connaissent les Horns depuis que l'organisation existe.

Le Nord était une zone dans laquelle je me fondais bien, à force de traîner avec la reine des glaces, aussi surnommée dat ass par ce vieux simp d'Upsilon. C'était d'ailleurs bien la seule chose sur laquelle lui et moi étions d'accord, et cela a fait que les différents coins de cette mer étaient devenus des lieux auxquels j'étais habitué, dont le climat ne me dérangeait pas plus que ça. Cela me laissait même traîner en portant un gilet noir, un simple t-shirt blanc, et mon habituel jean noir.

Je ne passais pas inaperçu, tant auprès de la gent féminine que des forces de l'ordre. Il y avait bien quelques jolies demoiselles avec qui faire plus ample connaissance dans une ambiance beaucoup plus chaleureuse ne me dérangerait pas, mais j'étais plus ou moins connu ici. Même si faire profil bas n'était pas mon genre, je serais bien présomptueux de me lancer dans une bataille face à d'innombrables militaires me tombant sur le râble sans préparation. D'ailleurs, je m'étais bien équipé de deux Merhose pour la peine, histoire de rendre cet endroit enneigé encore plus rafraîchissant, dans la mesure où j'aurais affaire à deux ou trois givrés.

Souriant à ma pensée assez humoristique, il fallait avouer, je ne remarquais que tard le brouhaha survenu alors que j'approchais du port de Spider Miles. Un groupe d'individus, visiblement en fuite, avait même failli me pousser n'était-ce un décalage au dernier moment, portant dans leurs bras des sacs assez lourds. Un bruyant « Au voleur ! Aux voleurs, même ! » - je ne comprenais pas comment cette personne faisait pour conjuguer au pluriel en hurlant de la sorte, mais c'était un talent des plus admirables - m'avait vite ramené à la réalité, m'obligeant à prendre des mesures pour ne pas me faire attraper. Je me glissais dans une ruelle, protégé par la foule curieuse qui s'était ameutée pour voir ce qui se produisait, observant les évènements de loin,  tapi dans l'ombre. Plusieurs marines, armés de fusils, pourchassaient ce qui semblait être des orchestrateurs d'un cambriolage que je qualifierai d'amateur, tant provoquer le déchaînement du Gouvernement, en plein jour, au beau milieu de ce monde, était peu professionnel.

« Eh bien, je devrais me faire petit pendant un moment, ici. Moi qui croyais que j'allais pouvoir me la couler douce ... Si seulement Eilynn était là pour attirer leur attention, ça me permettrait une fuite tranquille. »

Je n'avais pas connaissance de la localisation de ma partenaire habituelle pour la contacter et lui demander son aide. Je n'avais pas envie de provoquer un branle-bas de combat ici et j'appréciais la discrétion qui accompagnait ma balade. Être primé et jouir un peu de sa vie privée était un luxe que, nous autres célébrités, avions rapidement abandonné quand le Gouvernement avait décidé de nous rendre connus. Riches, certes, mais être connus heurtait sérieusement la liberté.

« Boarf, pas la mienne hein ! Et s'ils m'attrapent, j'aurais qu'à l'utiliser. Cela fait bien deux ans maintenant, hein ? Kukuku ... » me fis-je, en rigolant, détendu.

Un temps après cette surprise, le calme semblait être revenu dans la rue où je marchais. Par prudence, je continuais de longer l'étroit chemin pour sortir de l'autre côté, dans la parallèle de la route que j'empruntais, pour trouver un quartier plus tranquille, empli de petites boutiques artisanales. Je marchais en regardant nonchalamment les vendeurs exposer leurs produits, tombant nez à nez avec une vendeuse de Yukatas, ce qui aurait pu plaire à Asahi le jour où je l'attraperais pour comprendre pourquoi elle a viré du côté obscur. Un cadeau pareil ne serait pas mérité pour elle, vu qu'elle avait une situation qu'elle n'aurait jamais dû quitter pour cette vie-là. Elle était pourtant bien aisée, à Hakuma ...

L'air marin qui me frappait au visage me rappelait instantanément où j'étais. Maintenant, à Spider Miles, j'avais enfin la possibilité de rentrer à South Blue. Bien sûr, je regardais constamment à droite et à gauche, essayant de débusquer tant bien que mal des potentiels marines dissimulés çà et là pour attraper d'éventuels fuyards. Cela ne serait pas bête d'agir ainsi, mais vu comment ils ont chargé dans le tas avant, je doutais qu'ils en viennent à employer une stratégie qui demandait autant de finesse. Néanmoins, sous-estimer la Marine serait une grave erreur pour quelqu'un qui, d'habitude, agissait avec autant de préparation que moi, c'est ainsi que je me dirigeais vers le bateau avec lequel revenaient les pêcheurs qui passaient toute la matinée en mer, subtilisant un de leurs uniformes pour être plus comme un caméléon.

« Plus qu'à attendre celui qui repart, et le tour est joué. Bon, en attendant, il va falloir supporter l'odeur ... Ah, si seulement on m'avait envoyé dans un coin à vacances à Grand Line. » me plaignis-je, rêveur d'un endroit plus doux, empli de belles femmes avec lesquelles je pourrais passer du bon temps.

Ceci dit, je revins à mes esprits aussi vite que je m'étais permis cette petite escapade mentale, pour ne rien rater de ce qui se passait autour de moi. Un autre pêcheur vint m'aborder, me demandant l'heure du départ du navire que j'attendais, justement. Jouant la carte de l'embarras, je répondis, exprimant une gêne factice :

« Alors ne le répète pas à mes collègues, car ils vont encore dire que j'en fous pas une mais ... j'suis arrivé en retard, alors j'ai zappé la date du shift des navires, désolé ! » lançai-je, en me grattant la tête, l'air niais.

Un « tire-au-flanc. » à peine dissimulé de la part de mon interlocuteur et le voilà à la recherche de l'information tant désirée ailleurs. Je le suivais tout de même, intéressé de savoir ce que nous avions en point commun, et visiblement malchanceux, car j'étais tombé ce qui ne paraissait pas être une flèche.

Vivement le départ !


Bradley D. Luxus
Messages :
12
Réputation :
0
Berries :
00
Localisation :
North Blue
Bradley D. Luxus
Re: piercing the shining clouds, i fly away - ft. luxus [passé-groupe]
  -   Mer 14 Déc - 11:20

輝く雲を貫いて 飛び立つ

(piercing the shining clouds I fly away)



La justice. La justice aux prises entre le bien et le mal. Le bien et le mal, deux notions subjectives. C'est en ça que cela ne peut être juste. Est-ce juste de voler un riche pour octroyer ses biens aux plus démunis ? Cela peut paraitre juste dans le regard des plus démunis. Et si nous reformulions cet acte en celui-ci : Est-ce juste de voler le bien durement acquis, avec courage et fatigue, au prix de sacrifice, pour l'octroyer à un démuni qui a préféré une vie d'oisiveté, d'alcool et de crimes ? Là, cela semble bien moins juste, n'est-ce pas ? La frontière entre le bien et le mal est aussi floue qu'un brouillard. Car elle n'est vue que d'un spectre, d'un seul observateur. Alors comment déterminer ce qui est juste ? Ou même ce qui est bien ou mal ? La justice veut qu'elle soit régie par des règles strictes. En se soustrayant à toute subjectivité afin de garder un regard objectif sur la situation. Ainsi, si la règle stipule : "il est interdit de voler le bien d'autrui", cela est juste, car il n'y a là aucune subjectivité sur la nature de ce bien et la personnalité de la personne volée. Aucune pensée erronée ou d'une quelconque nature, c'est la loi. Celle prônée par la plus grande puissance au monde, le gouvernement mondial. Un "bon" ou un "mauvais" voleur est contre-nature. Un voleur est un voleur, peu importe s'il pense que ces actes sont justifiés ou non. C'est ainsi. Le crime sera ainsi jugé en fonction de la valeur du bien substitué. Un voleur reste un voleur, un pirate est un pirate, un brigand est un brigand. Tous ont décidé consciemment de s'absoudre du respect de la loi, tous méritent ainsi d'être jugé, au moins pour le non-respect de celle-ci. Et ce, en toute objectivité.

— Dispersez-vous et appréhendez-moi ces voleurs.

La voix calme et forte, le regard foudroyant. C'est ainsi que l'ordre a été donné. Aucune pitié, aucune compassion. Luxus se montre toujours autant inflexible au bon respect de la loi.

— BIEN MON COMMANDANT !

Il envoie alors une trentaine de ses soldats à la poursuite des voleurs. Dix groupes de trois. Dix chemins différents arpentant chaque rue. Pendant ce temps, lui, se dirige vers le port au cas où il s'agirait de pirates souhaitant prendre la fuite.

Le vol, n'est pas le crime le plus odieux, avouons-le. Souvent, lorsque le voleur est appréhendé, l'objet volé est restitué au propriétaire avec les excuses de la marine pour le désagrément et le voleur passe plusieurs nuits au cachot afin qu'il puisse réfléchir à l'inutilité de son acte. Souvent, ça s'arrête là. Parfois, les voleurs sont une bande organisée. Ils s'éparpillent pour brouiller les pistes à l'instar des chemins sur Grand Line. Mais comme toujours, ils finissent par se regrouper à un moment donné, à la fin du chemin. Luxus connait très bien cette ville, il a vécu toute sa vie sur North Blue. Il a déjà fait face à ce genre d'expérience par le passé. Généralement, les voleurs tentent la fuite par les plaines ou par le port. De temps en temps, ils se terrent dans les caves des bâtiments. C'est là que c'est plus embêtant, car cela immobilise les troupes plus longtemps. Mais à la fin, la Marine gagne toujours.

Sur le port, deux individus. À première vue, rien de suspect. Le commandant décide donc d'observer à distance, sans se précipiter. Mais bientôt l'agitation arriverait sur le port. Des hommes surgissent des rues et se retrouvent comme prévu par le commandant au port afin de rejoindre les deux hommes déjà présents. L'un d'eux s'annonce fièrement aux deux autres.

— Nous les avons semés, capitaine ! Les autres sont partis vers les plaines en échange d'une piètre rémunération. Nous pouvons lever les voiles.

Il sort de sa veste un collier de perle qui n'est surement pas du goût esthétique du pirate. La preuve est apportée, l'arrestation peut commencer. Luxus s'avance alors calmement vers le petit groupe de pirate. Il soupire et finit par dire ouvertement afin que tous l'entendent clairement.

— Bon, c'était sympa, mais il est temps de rendre ce qui ne vous appartient pas à son propriétaire, qu'en dites-vous ?

Luxus souriait alors que les pirates regardaient en direction de leur chef. Celui-ci rit tel un pirate.

—BOUROUBOUROUBOUROU ! Voyez-vous ça ? Un commandant, rien que ça ! Je ne suis pas si tu te rends compte de la situation, mais nous sommes un...deux...(il compte ses hommes et compte aussi le malheureux Taka, qui n'avait rien à faire dans l'histoire) SEPT ! Je te fais la proposition suivante, tu nous laisses mettre les voiles et tu restes en vie. Deal ?

Mais ce fut le fou rire auprès de Luxus. Il se calma et toisa le capitaine avec un regard foudroyant.

— C'est une proposition intéressante, mais je préfère que vous vous rendiez et passez une semaine au cachot pour réfléchir au non sens de votre acte !

La tension monte. On sent bien que les négociations n'arriveront pas à satisfaire tout le monde. Dans quoi Taka s'était-il encore fourré ? Aux yeux de Luxus, c'est un membre de l'équipage puisque le pirate l'a compté comme tel. Mais quel capitaine doit compter ses hommes ? Tout ça est ridicule. Luxus sait, que d'un moment à l'autre, il sera en supériorité numérique. D'un moment à l'autre, il n'aura même pas besoin de montrer ses pouvoirs pour arrêter ses pirates.
Hattori D. Taka
Xi - "Nair al Zaurak"
Messages :
209
Réputation :
1500
Berries :
00
Localisation :
South Blue
Hattori D. Taka
Re: piercing the shining clouds, i fly away - ft. luxus [passé-groupe]
  -   Sam 17 Déc - 23:55

piercing the shining clouds i fly away

Clouds turned grey.
Thunderbird flew away.
Sailed a wild sea.
Life roared, again.

ft. Bradley D. Luxus

#1018 words

L'attente se faisait longue, même si je savais qu'un navire pareil prendrait des heures à arriver. Avec le temps de chien qu'il fait habituellement à North Blue, j'aurais cru qu'ils ne s'éloigneraient pas trop des côtes, pour faciliter le retour et le sécuriser, surtout. Je suppose que les poissons les plus prisés par les consommateurs ne sont pas pêchés par ici, ce qui n'est pas fait pour m'arranger. Loin de là, puisque je me mis à essayer de trouver une solution à un problème qui n'en était pas un, déjà, et qui n'était surtout pas le mien. Peut-être que si on filtrait le sel de l'eau de mer, qu'on le chauffait à plus de cinq-cents trente degrés Celsius, et qu'on profitait de la vapeur ainsi générée pour en faire une source d'énergie, ça irait plus vite ...

Et ce qui était arrivé vite, c'était un Marine, un blondinet, qui avait commencé à parler avec divers criminels revenus vers le port pour partir. On n'a pas les mêmes tenues, mais on a la même ambition, hein ? Toujours était-t-il que, maintenant, j'étais considéré comme un des délinquants qui avaient dérobé tout ce butin, et que selon la confiance en lui du soldat, bientôt nous allions tous être embarqués pareillement. Tu m'étonnes qu'après, je préfère bosser seul ? Même le "chef" de la bande avait plus l'air d'un macaque qu'autre chose, et faire face à ce ... huh ? Je pense bien reconnaître le gars venu ici. Depuis un petit moment, un nouveau Commandant avait l'air de se complaire à faire sa loi et veiller à son application. Bizarrement, lui aussi avait une initiale semblable à la mienne au beau milieu de son blaze. Peut-être que si je lui demandais ... Rah ! Foutue curiosité malsaine, qui me poussait à essayer de tout savoir, tout comprendre, et percer les secrets qui me paraissaient être si excitants à connaître ... Mais bon, ce type-là était un Gouvernemental, pas le genre de retrouvailles que je voudrais faire, si jamais. Encore un cousin qui a mal tourné, rest in peace. Moi, je compte pas faire de vieux os ici, et s'il est tout seul, je pourrais toujours m'échapper sans causer trop de dégâts. J'en connais une qui va se foutre de moi, si jamais je me fais attraper.

« Et merde ... ».

Simple et efficace. Un juron aussi expressif que concis, développant avec précision la situation dans laquelle je me retrouvais. Totalement entourés de soldats de la Marine, armant vers nous, il était évident que ce chef de troupes avait laissé les tocards le mener à leur leader à la cervelle aussi vide que le pantalon d'Eilynn était rempli, surtout à l'arrière ... Comme si c'était le moment de penser à ça, Taka ! Et surtout, cela voulait dire que mon déguisement était tombé à l'eau, puisque soit j'étais accusé d'être dans la bande de détrousseurs de vieilles retraitées, soit j'allais être jugé pour qui j'étais vraiment. C'était un choix cornélien qui s'offrait à moi, être pris pour un criminel ou un criminel, à savoir ce qu'allaient décider les voleurs, en espérant que les choses se passent pacifiqu-

« Je comprends même pas comment vous avez fait pour survivre, juste survivre, durant tout ce temps, en étant si débiles. Sans déconner les mecs, vous me donnez presque envie de vous balancer au premier soldat qui veut se faire sa petite prime mensuelle, là. ».

Quand je les ai vus essayer d'opposer une quelconque résistance, au lieu de prendre l'offre de Luxus et ENSUITE de réfléchir à un plan d'évasion, cela me démasqua aussitôt, mais il fallait me comprendre. Être entouré d'aussi gros nuls était presque insultant pour ma réputation, et maintenant que les Marines savaient qui j'étais, nul doute que mon seul chemin vers la liberté se traduirait par un combat.

« Bon, on va dire que vous vous chargez d'eux, et que moi bah ... Vu que je suis mêlé à toute cette histoire contre mon gré, on est quittes. Je me casse les gars, et j'emporte avec moi une petite compensation histoire de pas repartir les mains vides. Atteinte à l'honneur, souffrance émotionnelle, tout ça. On se reverra un de ces quatre ! ».

Bim ! D'un coup, Apex, puis Zores exécuté d'abord sur le trésor de ceux qu'on surnommera les singes maladroits de la cambriole, avant de me prendre une balle par la faute d'un soldat un peu trop zélé. Cette balle s'était placée pile sur mon torse, me laissa esquisser un sourire un peu moqueur :

« Ca y est, tu t'es assez défoulé ? Bon, à mon tour maintenant, veux-tu ? ».

Et par "mon tour" j'entendais par là une nouvelle utilisation de la technique Zores, intervertissant ma position avec celle du tireur, pour me retrouver au beau milieu de ses camarades qui, s'ils n'avaient rien d'autre que des fusils bas de gamme, n'auraient rien de bien utile pour lutter face à moi.

« Eh le blondinet, la prochaine fois que l'un de tes chiens de garde décidera de me courser, s'il te plait, apprend lui à mordre avant ! » lançai-je, moqueur, les bijoux dans les mains à Luxus, alors que je prenais le large sous les coups de feu de ses subalternes.

Bon, avec tout ça, ma mission discrétion aura été un échec retentissant, mais en même temps, fallait admettre que je n'ai pas eu beaucoup de chatte. Tiens, c'est peut-être ça qu'il me faut pour reprendre du poil de la bête, après tout. Et maintenant qu'Apex s'était dissoute, il fallait que je me déplace assez vite vers le centre-ville, alors que les soldats s'étaient probablement dispersés pour attraper à la fois les autres tocards - entre merdeux, ils doivent se comprendre - et à la fois essayer de choper ma pomme. Bah ! Bon courage, les mecs, vous en aurez besoin !


Techniques utilisées :

Spoiler:

Spoiler:

Bradley D. Luxus
Messages :
12
Réputation :
0
Berries :
00
Localisation :
North Blue
Bradley D. Luxus
Re: piercing the shining clouds, i fly away - ft. luxus [passé-groupe]
  -   Dim 18 Déc - 16:02

輝く雲を貫いて 飛び立つ

(piercing the shining clouds I fly away)



Tu regardes là. Impuissant. Ton arme braquée sur ces criminels. Bientôt tes mains trembleraient. La peur te submergera. Un homme, plus impressionnant que les autres, utilise un pouvoir que tu n'as pu anticiper. Le soldat qui se trouve à tes côtés change de place avec ce criminel. La balle entre dans son épaule. Ça, c'est passé si vite comme d'un battement de cils. Tu regardes alors Luxus, grand, fort, silencieux. Lui, n'est pas impressionné. Il semble savoir à qui il a affaire. Le criminel s'échappe. Luxus, lui, s'adresse à nous d'une voix forte, rassurante et autoritaire.

— NE VOUS LAISSEZ PAS DISTRAIRE, MARINES ! JE ME CHARGE DE POURSUIVRE CE PIRATE !

Le Goro Goro no Burst ! Le commandant se transforme en un éclair et fonce en direction du pirate. Voyant les autres membres de la marine appréhender les voleurs, tu ne sais pas pourquoi, tu décides de suivre à la hâte ton commandant. Et ce, même si tu n'es pas aussi rapide. Lorsque tu arrives sur les lieux, les hommes se font face. Au centre de la Grand Place, au milieu de la foule qui s'est reculée pour ne pas être mêlée à un combat qu'ils préfèrent éviter. Un avis de recherche se détache du mur en vol jusqu'à atterrir sur ton pied. Tu t'abaisses, le ramasse et ne peut que constater avec effroi que l'homme qui fait face à Bradley D. Luxus, n'est d'autre que l'homme-cyborg aux 30 millions de Berry : HATTORI D. TAKA !

— MON COMMANDANT ! IL S'AGIT DE

— Garde ton calme, soldat. Je sais qui est cet homme. Le vieux grincheux (fait référence au barman qui s'en est occupé comme d'un fils) m'a fait part des nouveaux avis de rechercher qui parcourent actuellement North Blue.

Luxus est confiant. Pourtant, s'il y a bien un pouvoir qu'il pourrait craindre, c'est celui de cet homme. Il sourit avec ses lèvres, mais son regard, lui, reste sérieux et inflexible envers son ennemi. D'un geste sec, il craque sa nuque et étire ses muscles.

— Oi, Hattori D. Taka. On dirait qu'en chassant des petits poissons, nous en avons fleuré un plus gros. Même si je connais d'avance ta réponse, je me dois de te poser la question. Que dirais-tu de laisser mes marines te poser les menottes en Kairōseki afin que tu m'accompagnes sagement à Impel Down en vue d'être jugé ?

Tu es admiratif devant ton commandant. Il dégage tellement de charisme. Ton rêve est de le suivre au travers tous les Blues pour raconter son histoire. Il ne montre aucune peur. Juste un désir de combat. Pourtant, il respecte la loi et fait son travail et laissant le soin au pirate de se rendre de son chef. Au fond, de toi, tu sais que ça n'arrivera pas. D'autres Marines arrivent. L'un deux salue le capitaine et fais un signe militaire.

— Les brigands ont tous été arrêtés, il ne reste plus qu'à récupérer le bien destitué pour le rendre à son propriétaire !  

— Bien ! Dites aux citoyens de se mettre à l'abri et de rester loin de la place. Je ne tolèrerai aucune victime non-consentement sous mon commandement.  

— A VOS ORDRES MON COMMANDANT !  

Tu aides les hommes à créer un périmètre de sécurité autour de la Grand Place. Tu as vu de quoi Hattori D. Taka est capable. Il peut jouer avec l'espace si l'on se trouve trop prêt. Il faut donc s'écarter le plus possible de la Grand Place. De plus, tu sais que ton commandant a également besoin d'espace pour se battre. Car la foudre n'est pas un élément qui se maitrise, et les dégâts collatéraux pourraient faire des victimes. Si tous sont en sécurité, le commandant pourra se battre en conservant tous ses moyens.

Spoiler:
Hattori D. Taka
Xi - "Nair al Zaurak"
Messages :
209
Réputation :
1500
Berries :
00
Localisation :
South Blue
Hattori D. Taka
Re: piercing the shining clouds, i fly away - ft. luxus [passé-groupe]
  -   Mar 20 Déc - 23:56

piercing the shining clouds i fly away

Clouds turned grey.
Thunderbird flew away.
Sailed a wild sea.
Life roared, again.

ft. Bradley D. Luxus

#1045 words

Un long soupir se dégagea de ma poitrine, comme si ce genre de situations, d'habitude intéressantes, m'ennuyaient profondément, là. J'avais en face de moi un mec dont je me rappelais vaguement des traits, de ce qu'on m'en a dit, de ce que j'en ai appris. Il était solide, probablement plutôt fort vu son âge et son grade actuel, et comme si cela ne suffisait pas, il n'était pas seul. Bon, qu'un soldat s'amène en compagnie de sa petite clique, c'était normal, le Gouvernement Mondial n'était pas connu pour faire dans la demi-mesure, ni dans le courage. On aurait voulu un duel mano a mano, les bleus !

Enfin, je disais ça, mais je doutais qu'on était du genre à la faire de façon noble, de notre côté aussi. Moi personnellement, si j'ai l'opportunité de filer à l'anglaise, je ne dirai pas non. Mais visiblement, notre invité du jour avait décidé de, pour le dire de façon plutôt claire, foutre mes plans en l'air. Ce n'était pas très sympa, mais son travail devait forcément être fait de bas comme aujourd'hui pour pouvoir se sentir un tantinet varié et ne pas plonger dans une monotonie administrative qui, rien qu'à y penser, me faisait bâiller d'ennui. Mais là n'était pas le moment de s'imaginer une éventuelle routine quotidienne qui devait être atroce à vivre, et pour exprimer à la fois mon horreur quant à ces pensées - et un peu pour me moquer de mon interlocuteur - j'exprimai une grimace assez laide, dégoûtée, qui reflétait bien le mood dans lequel j'étais à cet instant précis.

Maintenant que je daignais faire preuve de sérieux, force était de constater que j'avais affaire à un type plutôt pas commode. Lui aussi, comme Eilynn, semblait être maudit - ou béni, face à un gars comme moi ? - de pouvoirs plutôt bizarres, mais pas inconnus pour quelqu'un qui avait plutôt bourlingué sur les mers, et en avait vu du paysan assez singulier. Un Logia, et voilà que ma grimace se transformait en une expression d'ennui profonde, que je ne cachais pas. Je n'avais pas peur de me battre face à lui, mais mes options étaient tellement peu nombreuses que je devais les révéler avec parcimonie. Un combat des plus tactiques m'attendait, du moins, en prévision de l'arrivée du navire.

« Me proposer des menottes à notre première rencontre est plutôt audacieux de ta part, lieutenant. Ou devrai-je dire commandant ? Désolé, les grades au sein de la Marine se ressemblent tous pour moi, tant vos tenues ont plus l'air de colliers de chiens à mes yeux. » fis-je, caustique.

Bon, là où on était, je ne pouvais pas me battre sans blesser des gens sans le vouloir. Lui aussi, à priori, ne semblait pas vouloir être dans ce genre de situation. Au moins, on ne sera pas gêné, les plus grands amateurs de combat diront qu'on veut être dans un décor un peu ponant, comme deux cowboys qui se font face et qui n'ont personne qui peut s'interposer ou se mettre en travers de leurs attaques. Bon, l'un de ces deux cowboys était passablement emmerdé et voulait juste se tirer, lui qui n'avait rien à voir avec toute cette histoire. Je jurais cependant de me venger de ces pirates qui ont ruiné une après-midi tranquille à North Blue, une fois que je me serais chargé du compte de l'électricien de service.

« Ceci dit ... ma réputation prendrait cher si je me laissais battre par un novice. J'ai entendu beaucoup de bien à ton propos, et étant curieux de nature, voyons voir si tu es capable de quitter le lac en laissant l'eau calme. » lançai-je à l'égard du soldat, d'humeur philosophe.



Craquant mes doigts, lâchant les sacs de bijoux à mes pieds, regardant aux alentours que personne n'était réellement là pour subir les contrecoups de mes attaques, je me préparais à l'offensive. J'avais l'habitude, à force d'entraînement, d'affronter des utilisateurs de Fruits du Démon aussi puissants, d'apparence invulnérable. Corps-à-corps ou attaques à distance ? J'admettais avoir un penchant pour la première option, mais à quel point était-t-il puissant ? Rapide, il l'était sûrement plus qu'Eilynn, même si elle était naturellement très agile. Rivaliser avec la foudre elle-même paraissait être une tâche incroyablement ardue, et même si je pouvais, en théorie, me déplacer au moins aussi vite, rien ne garantissait que je pourrais réagir à ses déplacements à la même vitesse. Bien embêtante donc, cette capacité ...

De mon côté, la défense n'était pas mon point fort, et, de l'autre côté du champ de bataille, je ne pouvais garantir des résultats optimaux. Les 1 contre 1 étaient intéressants, parfois même exaltants, mais sur la durée, battre un Logia relevait presque du miracle. Crachant au sol pour exprimer mon sentiment, je voulais voir, à travers ses réactions, comment comptait-t-il aborder ce combat. Mes griffes sorties grâce à mon second gadget favori - pour le moment -, Tancho me permettrait sans doute de porter une attaque assez dangereuse pour le pousser, ou bien à se défendre de manière classique, ou à adopter un style de combat plus éloigné de moi. Bien entendu, la seconde idée était de loin la plus déplaisante, mais avais-je le choix ? M'économiser pour cerner ses aptitudes et le pousser à l'erreur était le meilleur moyen dont je disposais pour analyser consciencieusement ses facultés. C'est ainsi que d'un déplacement agile, certes bien moindre par rapport à une personne plus souple, mais tout de même brutal, je me dirigeais vers lui, tentant de lacérer son corps d'un coup de main, ou de griffes cette fois, direct. S'il avait bien vu ce dont j'étais capable plus tôt, alors il anticiperait davantage mes techniques liées à ma malédiction que mes compétences "semi-naturelles", on va dire, pour pas trop chipoter.

« Une autre cicatrice à la tronche, demandée à la table zéro. Je répète, une autre cicatrice à la tronche ! » me moquai-je, alors que je tombais sur lui.


Actions réalisées :

Spoiler:

Slash avec Tancho.
Contenu sponsorisé
Re: piercing the shining clouds, i fly away - ft. luxus [passé-groupe]
  -  
piercing the shining clouds, i fly away - ft. luxus [passé-groupe]
  Revenir en haut 
 :: 

Blues

 :: 

North Blue

 :: 

Spider Miles

 Sujets similaires
-
» three headed monster - ft. eilynn [passé-groupe]
» Crimson Town et la prohibition - ft Ivane Rullev (passé-groupe)
» Marché noir & Dame blanche / passé / groupe ft. Eilynn
» Registre de Bradley D. Luxus
» Bradley D. Luxus - Gadgets

One piece Origins